Un achat immobilier… malgré la pénurie de logements!

Vue sur un jardin intérieur dans un complexe résidentiel comprenant plusieurs immeubles d'appartements modernes. Le jardin comprend des plantes vertes luxuriantes, des arbustes, une variété d'arbres et une passerelle en bois. De hautes fenêtres et balcons sont visibles sur les bâtiments environnants.
“`html

Un achat immobilier en pleine pénurie de logements, est-ce possible? Il est vrai qu’un important manque de logements pèse sur le marché de l’immobilier. Ainsi, la 26ème édition de l’Observatoire du Moral Immobilier note qu’en 8 ans, il n’y a jamais eu un tel écart entre le nombre d’acheteurs et le nombre de vendeurs. Le sondage qu’elle met en avant révèle que 3,5 millions de Français ont un projet d’achat immobilier sur un an. Dans le même temps, les vendeurs ne sont que 2 millions.

Les acheteurs peinent donc à trouver des biens. Interrogés au sujet des principaux facteurs qui ont retardé leur projet d’achat au cours des derniers mois, 76% des futurs acquéreurs évoquent l’absence de biens correspondant à leurs attentes. Une hausse de 6 points en un an, d’après l’étude. Et les acheteurs ne sont pas plus optimistes pour le futur! La même proportion répond que l’absence de biens est susceptible de freiner son projet d’ici les 6 prochains mois.

Une silhouette bleu foncé du bâtiment du Capitole des États-Unis, représentée de face avec un dôme central et des ailes de chaque côté. L'image est simple et stylisée, rappelant un joyau architectural que vous pourriez découvrir en travaillant avec un chasseur d'appartement à Paris.

Gagnez du temps et de l'argent avec nos experts immobiliers.

L’achat immobilier à Paris est influencé par la situation de pénurie de logements que la ville connaît depuis plusieurs années :

Demande élevée :

Paris est une ville très prisée, tant par les résidents locaux que par les investisseurs internationaux. La demande de logements dépasse souvent l’offre disponible, ce qui peut entraîner une concurrence accrue entre les acheteurs et une pression à la hausse sur les prix.

Prix élevés :

En raison de la demande élevée et de la rareté des biens immobiliers à Paris, les prix des logements peuvent être plus élevés que dans d’autres régions. Il est important d’avoir une bonne compréhension des prix du marché et de disposer d’un budget solide avant d’entreprendre un achat immobilier dans la capitale.

Disponibilité limitée :

La disponibilité de biens immobiliers à Paris peut être limitée, en particulier dans certaines zones recherchées. Il est possible que les acheteurs doivent faire preuve de patience et de persévérance pour trouver le bien qui correspond à leurs critères.

Besoin de réactivité :

En raison de la demande élevée, les biens immobiliers à Paris peuvent se vendre rapidement. Les acheteurs doivent être prêts à prendre des décisions rapidement et à agir rapidement s’ils trouvent une propriété qui correspond à leurs attentes.

Alternatives à considérer :

Face à la pénurie de logements et aux prix élevés à Paris, certains acheteurs envisagent des alternatives telles que l’achat en banlieue ou la recherche de biens dans d’autres quartiers moins prisés de la capitale. Cela peut offrir des opportunités d’achat plus abordables et une plus grande disponibilité.

Il est également important de noter que les politiques et les initiatives visant à remédier à la pénurie de logements à Paris sont en cours, notamment des programmes de construction de nouveaux logements et des mesures pour réguler les locations touristiques. Ces initiatives peuvent avoir un impact sur le marché immobilier à long terme.

Une silhouette transparente de la Tour Eiffel, avec sa structure en treillis emblématique et sa forme effilée, sur un fond uni. La tour est représentée de manière simplifiée et stylisée, rappelant les illustrations d'un guide chasseur d'appartement Paris, mettant en valeur sa silhouette et sa conception architecturale reconnaissables.

Trouvez votre bien idéal maintenant !

Et c’est pourtant le moment idéal pour un achat immobilier!

Cette pénurie de logements est d’autant plus frustrante que 68% des futurs acheteurs pensent que le moment est venu pour un achat immobilier. “Cette posture s’explique notamment par leur lucidité à l’égard des taux d’intérêt, qu’ils jugent encore plus attractifs que l’année dernière. Ils sont en effet 80% à considérer que les taux sont attractifs en cette fin d’année 2018, soit 5 points de plus que l’année dernière à la même époque”, peut-on lire dans l’étude.

Selon l’Observatoire Crédit Logement / CSA, les taux immobiliers sont de 1,43% au troisième trimestre 2018, contre 1,45% au trimestre précédent. En parallèle, la durée moyenne des crédits a progressé de 2 mois.

Dans le même temps, en septembre, l’Insee notait une progression de 2,2% des prix à la consommation sur un an.

La durée des prêts immobiliers s’allonge

La durée des prêts, quant à elle, ne cesse de progresser. Au troisième trimestre 2018, elle était de 223 mois, contre 221 mois au deuxième trimestre et 218 mois au premier trimestre. En septembre, elle a même atteint 225 mois (18,75 ans) contre 223 mois en août et 222 mois en juillet. Après s’être allongée de 5 mois en 2017, cette durée moyenne a progressé de 6 mois supplémentaires en 2018.

En dix ans, le coût d’un crédit immobilier a presque été divisé par quatre

Dans le même temps, les taux d’intérêt des crédits immobiliers sont retombés à leurs planchers historiques. En octobre 2018, les emprunteurs obtenaient en moyenne des taux à 1,6 % sur 20 ans, soit aussi bien qu’en octobre 2016, date du précédent record. C’est ce que constate le courtier Meilleurtaux.com dans son Observatoire du crédit immobilier du 9 octobre 2018.

Sur une décennie, la chute des taux est spectaculaire. En octobre 2008, le taux moyen était de 5,3% pour un prêt sur 20 ans, soit trois fois plus qu’aujourd’hui! Le coût total des intérêts s’est donc logiquement effondré. Par exemple, pour un emprunt de 200.000 euros sur 20 ans, les intérêts représentaient 124.787 euros fin 2008. Aujourd’hui, ils représentent 33.836 euros dans les mêmes conditions, soit un coût du crédit divisé par 3,7 en dix ans.

Malgré la pénurie de logements, le moment semble donc idéal pour un achat. D’autant plus que l’inflation repart et