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ToggleParmi les locataires français, 61% voient l’achat d’un bien immobilier comme un objectif primordial.
L’intérêt des Français pour l’achat d’une résidence principale est au plus haut depuis 2020 (cf. Étude de Harris auprès de plus de 10 000 personnes). Malgré un climat actuel plutôt morose et incertain, cet élan vers la propriété n’est pas freiné.
Prix élevé des biens en grandes métropoles surtout, taux d’intérêt qui baissent mais pas assez vite, normes énergétiques, droits de mutations qui devraient augmenter en juin 2025 : beaucoup d’aléas mais qui ne découragent pas pour autant ceux qui projettent d’acheter à court ou moyen terme.
L’investissement immobilier demeure un placement de prédilection pour la majorité des Français. Ce désir est encore plus marqué chez les jeunes de 25 à 34 ans. Ils souhaitent généralement acheter dans les 5 ans à venir. Peut-être est-ce dû à la crainte du lendemain : chômage éventuel, retraite non assurée à terme, très grande difficulté à trouver un logement en location…
En fait, la baisse des ventes dans le neuf et l’ancien ne reflète pas un manque d’intérêt mais plutôt beaucoup d’obstacles rencontrés dont notamment la frilosité des banques.
Si vous optez pour confier votre recherche de bien à un chasseur immobilier, celui-ci vous facilitera non seulement la recherche en vous dénichant le bien rêvé mais vous conseillera aussi sur le bon prix à payer et vous orientera vers les meilleurs courtiers en crédit immobilier.
Quel est le rêve immobilier des Français ?
La majorité des futurs acquéreurs visent la résidence principale : 69% des projets. L’investissement locatif : 16% et la résidence secondaire : 15%.
80% des Français perçoivent plus d’avantages à être propriétaire que d’inconvénients. Mais la conjoncture et nos dirigeants politiques constituent des obstacles au marché immobilier.
La maison est le rêve de la majorité des Français
75% des Français privilégient la maison individuelle comme résidence principale, loin devant l’appartement (25%). De même, l’achat dans l’ancien est plus prisé que la construction neuve relativement chère.
Ce pourcentage est bien évidemment à juguler avec le type d’offres en fonction du lieu d’habitat. En effet, dans les grandes métropoles, ce sont les appartements qui priment compte tenu de la rareté des maisons.
L’isolation thermique et phonique ainsi que la luminosité et la proximité des commerces sont des critères déterminants.
En revanche, le DPE semble un peu moins crucial (surtout si ce n’est pas un achat pour louer) que l’année précédente.
Réduction de la superficie ou éloignement prononcé vs les grandes agglomérations
Pour coller aux réalités économiques actuelles, bon nombre de Parisiens, par exemple, ont opté pour une surface plus petite à Paris intra-muros ou pour un éloignement de Paris en visant la petite ou la grande couronne, dont les transports vers la capitale vont être largement optimisés dans le cadre du Grand Paris.
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Les acquéreurs potentiels attendent avant de se lancer dans l’achat immobilier
La raison est simple : incertitude économique, fiscale et politique. Un mal français !
Quel dommage car la période actuelle est opportune pour l’acquisition : les taux baissent pour atteindre environ 3% (hors assurance) en fin d’année, les prix sont encore négociables, les droits de mutation (appelés à tort « frais de notaire ») sont encore à 7,5% mais vont certainement augmenter pour atteindre 8% en juin 2025. En effet, les communes et départements manquent drastiquement d’argent pour financer le manque à gagner dû à la suppression de la taxe d’habitation et à la baisse très forte des transactions immobilières, sources d’encaissement de droits de mutation.
Les principaux blocages à l’achat immobilier
- n°1 : le manque de budget pour 57 % des Français
- n°2 : l’impossibilité de contracter un prêt bancaire à 49 %
- n°3 : le manque de temps qui bloque près de 42 %
- n°4 : le manque de connaissances à 41 %
La baisse des taux : un espoir qui est une chimère à court terme
Un raisonnement qui n’est pas nécessairement le bon. Les taux ne redescendront vraisemblablement pas à 2%, voire 1%. Ces niveaux de taux étaient « anormaux » et de toute façon poussaient les propriétaires à vendre nettement au-dessus de la valeur réelle du bien.
Ce sont les « vases communicants » : quand les taux baissent, les prix augmentent et vice versa. Aussi, il vaut mieux payer le juste prix, quitte à renégocier son taux de crédit dans l’avenir, alors que le prix payé pour un logement est irrévocable.
N’oublions pas que les taux étaient d’environ 4,20% en décembre 2023 et qu’aujourd’hui ils sont plutôt à 3,60% pour une éventuelle baisse à près de 3% en fin 2024 (cf. Observatoire Crédit Logement-CSA). Cette baisse des taux encourage près d’une personne interrogée sur 4 à considérer un achat immobilier d’ici la fin de l’année. Encourageant, non ?
Le DPE : une variable d’ajustement
Pour gagner du pouvoir d’achat immobilier, certains acquéreurs sont prêts à faire fi du DPE du logement à la vente afin d’encore mieux négocier avec le propriétaire-vendeur.
1 Français sur 3 serait prêt à acquérir un logement classé énergétiquement en F ou en G pour leur résidence principale.
On constate que le DPE est un critère de choix moins important dans les zones tendues.
Et s’il existait des solutions alternatives à l’achat classique ?
Pour tous ceux qui n’ont pas assez d’apport ou qui n’ont pas de contrat de travail en CDI (le graal pour les banques !) comme les CDD, les entrepreneurs, etc., des solutions alternatives existent :
- L’achat à plusieurs, dit « propriété partagée » entre amis ou famille : SCI ou copropriété.
- Le viager, qui est une option intéressante pour les deux parties : seniors et investisseurs.
- La location-accession ou « leasing immobilier » qui consiste à payer des loyers dans un premier temps et à acheter à terme,
sachant qu’une partie des loyers vient en déduction d’un prix de vente fixé par avance.
- Les “tiny houses”. Less is more. Ces mini-maisons peuvent offrir un espace très optimisé
en termes d’aménagement et de rangement.
- Enfin, le co-living en cas de location.
Pour conclure, soyons imaginatifs car l’immobilier va certainement connaître des bouleversements comme tant d’autres marchés !