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ToggleEn 2017, Nicolas Sarkozy voulait faire de la France un « pays de propriétaires ». Son vœu semble s’exhausser de jour en jour. En effet, les ventes dans les grandes villes (Paris, Lyon, Bordeaux, Rennes) ne cessent d’augmenter mais au détriment des zones périurbaines et rurales.
Il y a bien un marché immobilier à deux vitesses : les villes dynamiques en terme d’activité et tout le reste ! Il y a donc nécessité de recréer un équilibre territorial en matière d’activité, de transports et d’emploi pour que chaque foyer puisse y trouver son compte quant à sa capacité d’acquérir à la propriété.
58% des ménages français détiennent leur résidence principale mais les prix au m2 connaissent des écarts énormes. Pour 200 000€, on achète un studio de 16m2 dans le bon 10ème arrondissement à Paris, un ¾ pièces de 79 m2 à Tours et une maison de 150 m2 à Montargis.
10 000 € / m² à Paris, la nouvelle norme de prix à Paris
La capitale défie les lois de son marché immobilier. Dans la ville Lumière, les prix continuent toujours de grimper en 2018 et 2019. Le marché y est dynamique, dopé par des crédits peu chers (en moyenne 1,20%, toutes durées confondues-le plus bas depuis les années 1940) et une côte d’amour toujours aussi forte. Habiter à Paris intra-muros est un rêve pour de nombreux ménages.
Mais on assiste à une « gentrification » de la capitale qui chasse les classes populaires. En 1998 : les catégories aisées représentaient 69% des propriétaires et les employés/ouvriers 15%. Aujourd’hui, les aisés compte pour 86% des propriétaires et les employés/ouvriers, seulement pour 5%.
La mixité sociale que nous connaissions, il y a quelques décades, dans nos immeubles haussmanniens, a laissé place à une capitale « élitiste ». Seule, une véritable politique publique en termes de construction logements sociaux, permettrait aux moins aisés de se loger à des prix abordables. Mais le prix du foncier en région parisienne (1500 à 2000€ le m2) pèse lourd dans le prix de revient et donc de vente des logements neufs.
Marché immobilier, qui achète à Paris ?
Paris est une petite capitale en termes de surface et de hauteur d’immeubles. Aussi, la place manque.
Avec des taux de crédit historiquement bas et des encours en très forte croissance (1040 milliards d’euros de crédits immobiliers accordés en un an ; soit +6,3% vs l’année précédente), acheter devient paradoxalement plus facile que de louer !
Paris se vide chaque année de près de 12 000 habitants. L’hyper centre (du 1er au 4ème arrondissements) comportent 26% de logements où n’habitent plus les parisiens. Les locations de courte durée ont contribué à limiter le nombre de logements à la location ; raison pour laquelle la Mairie de Paris pourchasse les locations courtes comme celles de Airbnb.
3 profils des acquéreurs se démarquent nettement :
Les couples de cadres actifs sans enfants
Plusieurs raisons pour les couples de cadres sans enfants d’acheter un bien sur le marché immobilier à Paris. Certains peuvent être attirés par le style de vie urbain et la proximité des commodités, tels que les restaurants, les magasins et les activités culturelles. D’autres peuvent considérer l’achat immobilier comme un investissement à long terme ou une mesure de sécurité financière., tous deux actifs, sans enfants
Les investisseurs locatifs
Ils font face aux autres placements incertains. Ce sont des personnes qui achètent un bien immobilier dans le but de le louer et de générer des revenus locatifs. Ils peuvent être des particuliers, des entreprises ou des fonds d’investissement.
Les familles
Ce sont des personnes qui achètent un bien immobilier à Paris pour y vivre avec leur famille. Ils sont souvent à la recherche d’un appartement ou d’une maison avec plusieurs chambres et une proximité avec les écoles et les parcs.
Les expatriés
Ils achètent un bien immobilier à Paris pour y vivre pendant leur séjour dans la ville. Ils peuvent être des employés d’entreprises internationales ou des retraités qui veulent profiter de la vie parisienne.
Les étrangers
Ils achètent des biens immobiliers à Paris pour diverses raisons. Paris est une ville très attractive, avec une riche culture, une histoire fascinante, une architecture magnifique et une excellente qualité de vie. Elle est également un centre économique important avec de nombreuses opportunités d’affaires. Les étrangers achètent des biens immobiliers à Paris pour y vivre, pour investir, pour les vacances ou pour y envoyer leurs enfants étudier. En outre, le marché immobilier parisien est considéré comme relativement stable et sûr, ce qui en fait une destination populaire pour les investisseurs étrangers.
Les primo-accédants
Ce sont des personnes qui achètent leur premier bien immobilier à Paris. Ils sont généralement à la recherche d’un appartement dans un quartier agréable et bien desservi.
Paris est une ville cosmopolite et multiculturelle, avec des habitants de toutes les nationalités et de toutes les origines ethniques.
Les prix immobiliers parisiens ont cru de +32% en 8 ans. Mais Lyon et Rennes de +36% et Bordeaux de +51% !
Mais Paris n’est pas prête d’être victime d’une bulle immobilière, en raison de 5 facteurs :
– la pénurie de biens
– les taux de crédit immobilier qui vont rester bas encore pour quelque temps
– la valeur refuge que représente l’immobilier
– la préparation de la retraite
– le vieillissement de la population avec des + de 80 ans qui restent majoritairement chez eux et donc une libération ralentie des logements