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ToggleTrop de contraintes pour les bailleurs et des acquéreurs potentiels qui restent locataires qui attendent des jours meilleurs pour acheter. Voilà ce qui bloque le nombre de logements disponibles à la location. Et nos gouvernants ne font rien pour améliorer la situation !
Bien au contraire ils enveniment le marché immobilier en s’acharnant sur les « salops » de propriétaires considérés à tort comme des riches. La plupart des petites surfaces à louer sont détenues par des particuliers ne possédant qu’un, voire deux logements locatifs afin d’arrondir leur revenus ou future retraite qui devrait « fondre comme neige au soleil » !
Quelle ineptie générale car pour qu’il y ait des locataires, il faut qu’il y ait des propriétaires enclins à louer. Ce que n’a jamais bien compris nos hommes politiques qui eux, sont « bien au chaud ».
Alors ne vaut-il pas mieux être propriétaire que locataire. Si vos moyens vous le permettent, vous ne serez plus à la merci de propriétaires qui risquent de récupérer leur bien pour eux ou pour le vendre. Vous aurez « un toit sur la tête » lors de votre retraite alors que vous ne percevrez au mieux 50% à 60% de vos précédents revenus. Et ayez en tête que lorsque vous aurez 65 ans ou plus, la grande majorité des locations vous seront refusées car vous ferez partie des locataires protégés, ; surtout si vos revenus sont peu élevés. Les propriétaires craindront de ne pas pouvoir récupérer leur bien.
Alors si vous recherchez le bien idéal au juste prix, n’hésitez pas à faire appel à un chasseur immobilier qui défendra vos intérêts et qui aura accès à 100% du marché ; biens « off market » compris.
Comment les propriétaires tentent d’échapper aux contraintes de
la location classique ?
Marre de toutes ces règles ineptes comme le plafonnement des loyers qui n’a pas libéré le parc locatif. Quand est-ce que nos politiciens comprendront que le marché immobilier est soumis à l’offre et la demande !
Encadrement des loyers, obligation de travaux pour sortir d’un DPE G ou F, locataires qui ne payent pas et plusieurs mois ou années à attendre pour récupérer son bien, poids de la fiscalité. Quel homme ou femme politique investirait dans du locatif à ces conditions ?
Sans omettre les taux de crédit face à ce plafonnement des loyers et toutes ces injonctions. Certains propriétaires trouvent cependant une échappatoire. Il s’agit du Code « bail civil » qui n’est soumis à aucune réglementation. Il échappe à l’encadrement de loyers et l’interdiction de louer des « passoires thermiques » classées G. Cela représente aussi une souplesse quant à la durée du bail, le montant du loyer.
Si vous avez un projet d’investissement locatif, faîtes confiance à un bon chasseur immobilier qui saura vous dégoter le bien parfait.
Et où en est le « bail mobilité » ?
L’obligation est de louer à une personne dont c’est la résidence secondaire. Ce qui limite les candidats à ce type de bail. Il peut aussi être loué à une entreprise pour ses salariés. Mais dans ce cas, il s’agit plutôt de biens de grande surface et d’un bon emplacement.
Le « bail mobilité » cible aussi les étudiants. Il va de 1 à 10 mois dans ce cas.
Ces baux n’échappent pas au plafonnement des loyers ni à l’interdiction de louer des « passoires thermiques ». Mais ce type de bail n’attire pas les foules !
Et les locations saisonnières ?
Elles ont été une « bouffée d’oxygène » pour de nombreux bailleurs dans des villes en tension immobilière. Elles sont plus rentables que la location classique à nombre de jours comparables. Aujourd’hui elles sont « dans le viseur » des pouvoirs publics car elles ont contribué à raréfier la location classique dans bon nombre de zones géographiques.
Les règles les concernant se durcissent : fiscalité moins avantageuse, DPE obligatoire pour les nouvelles locations, etc.
L’encadrement des loyers est inefficace
Les loyers évoluent de la même façon entre les zones où le loyer est encadré et celles plus tendues où il n’est pas encadré d’après la Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM).
L’encadrement des loyers touche à date les zones telles que : Paris, Lyon, Le Pays basque, Bordeaux et Montpellier.
La révision des loyers se fait une fois par an, à la date anniversaire du bail. Finalement cet encadrement ne fait qu’accroître la défiance vis-à-vis des propriétaires bailleurs et devient un obstacle supplémentaire pour les investisseurs.
À titre d’exemple, les loyers ont augmenté, entre janvier et octobre 2024, de 2,5% à Paris, de 3,7% à Bordeaux (villes où les loyers sont encadrés), de 3% à Nantes et 2,2% à Marseille (villes tendues où il n’y a pas d’encadrement des loyers).
Cet encadrement des loyers constitue un frein aux travaux de rénovation énergétique. En effet, comment les propriétaires bailleurs peuvent-ils amortir le coût de ces travaux.
La fin de l’encadrement des loyers pourrait bien être discutée au sommet de l’État pour libérer le nombre de locations disponibles. L’évaluation de l’efficacité d’un tel dispositif est prévue en juin 2025. Mais ce dispositif expérimental lancé par Emmanuel Macron il y a 6 ans ne prendra fin qu’en novembre 2026 ; Alors attendons patiemment !
Et gardons en tête qu’un quartier à lui seul, ne dicte pas un loyer. Il s’agirait aussi de prendre en considération : l’étage, l’exposition, l’état et l’équipement du bien, sa rénovation énergétique, etc.

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Mais la crise de l’immobilier se mondialise
La pénurie de logements touche les USA mais aussi l’Europe. Le Fonds Monétaire International (FMI) considère qu’il s’agit de la pire crise mondiale depuis une dizaine d’années.
En Europe, la part des jeunes âgés de 25 à 34 ans vivant encore chez leurs parents était de 27% en 2022. Et cela n’a pas dû s’améliorer depuis ! Comment construire une vie d’adulte dans ces conditions ?
Depuis ces deux dernières années, l’accession au logement, que ce soit l’achat ou la location, est devenue un luxe. La facilité d’accès au logement est au plus bas niveau depuis 2008. Le logement est ainsi devenu le problème le plus urgent pour les ménages (devant la santé et l’éducation).
Les critères dissuasifs pour acquérir un logement sont multiples : taux d’intérêt, prix du m2, niveau de salaire et donc « reste à vivre » insuffisants.
La pandémie et l’inflation qui a suivi ont déclenché la pire crise du logement depuis une décennie. Le nombre de mises en chantier de logements neufs est au plus bas depuis près de 25 ans.
Le FMI constate que les prix de l’immobilier corrigés de l’inflation ont bondi de 32% durant la période 2011 à 2021, et les salaires n’ont pas suivi !
En Europe, le logement est devenu la plus grosse dépense des ménages (surtout pour les moins aisés, les citadins et les jeunes) et la crise risque de durer. En effet, la démographie augmente dans les grandes villes et les programmes neufs demandent plusieurs années avant d’être commercialisés (2 à 4 ans).