Les erreurs à éviter lors de l’achat d’un appartement à Paris

L’achat d’un bien immobilier relève à priori d’une démarche cartésienne compte-tenu du montant du budget investi. Or, en fait nous nous apercevons au travers de nos dix ans d’expérience, qu’en fait il s’agit d’un « achat coup de cœur ». En effet, ce sont les 90 premières secondes qui comptent. Vous vous y sentez vivre ou pas !

Malgré tout, l’achat d’un appartement est un engagement et un véritable investissement de temps et d’argent, raison pour laquelle il est important de prendre chaque détail en compte lors de votre achat et ne pas commettre d’erreurs fatales.

Pour être sûr de faire le bon choix et de ne pas faire d’erreur, faîtes appel à un chasseur immobilier qui connaît parfaitement Paris et ses environs.

Les 6 principales erreurs à éviter

Nous allons nous concentrer sur les points les plus importants et que nous rencontrons très souvent chez une grande majorité de nos clients. L’erreur « reine » de toutes les erreurs à éviter est avant tout de lister un nombre incommensurable de critères. Il faut savoir que le bien idéal à 100% n’existe pas !

En effet, les acquéreurs d’un bien qui disposent de 500 000€ vise des biens qui se situent plutôt aux alentours de 700 000€. De même pour ceux qui disposent d’1 million d’euros rêvent d’acheter un bien dont les caractéristiques l’évaluent à près de 1,2 millions d’euros. C’est un fait, tout le monde espère trouver la perle rare à un prix inférieur de ce qu’elle vaut !

Erreur n°1 : ne pas connaître sa capacité financière d’achat

C’est un critère que bon nombre de personnes escamotent. En effet, pour une recherche efficace, il faut absolument cerner précisément l’acompte dont on dispose et ce que la banque est prête à nous prêter. Surtout lors d’une période telle qu’on la vit : les banques sont « timorées » quant à l’accord de crédits immobiliers.

Il faut donc bien estimer son financement et calculer la capacité d’emprunt avec sa banque ou un courtier. Il faut savoir qu’une ‘lettre de confort » (autrement dit une attestation prouvant votre capacité de financement) est généralement attribuée par les courtiers, contrairement aux banques qui attendent que vous leur présentiez une offre d’achat pour se prononcer. La lettre de confort rassure les agences et les propriétaires vendeurs car celle-ci prouvent que vous avez bien pensé et préparé votre projet immobilier. Enfin, n’oubliez pas de prendre en compte les frais d’agence et de notaire.

Erreur n°2 : mal définir son projet

L’appartement de nos rêves n’existe pas vraiment. En effet, l’appartement en question n’est pas construit sur mesure. Le but est de dénicher le bien existant qui se rapproche le plus possible de ce que l’on a en tête. Il faut donc prioriser ses propres critères. Tout dépend s’il s’agit d’une résidence principale, d’un pied-à-terre ou d’un investissement locatif.

Pour une résidence principale ou un pied-à-terre, il faudra lister : la localisation avant tout, le type architectural de l’immeuble, la surface minimum souhaitée, le nombre de chambres, la nécessité de faire des travaux ou pas, la proximité des transports et des bons établissements scolaires. Pour un investissement locatif, n’oubliez pas que vous n’allez pas y habiter. Il faut donc faire l’impasse sur vos émotions et ressentis. Il faut investir sans état d’âme en visant avant tout la rentabilité du bien au même titre que vous investiriez froidement en bourse. Une chose est certaine : il faut prioriser les critères incontournables et ceux qui peuvent être ajustés. Trop de critères aboutissent à une recherche infructueuse. Faîtes-vous aider par un chasseur immobilier qui saura définir avec vous les critères primordiaux en fonction de vos besoins et attentes.

Erreur n°3 : ne pas avoir d’imagination

Vous n’arrivez pas à vous projeter lorsque vous visitez un bien. C’est le cas pour 70% des acquéreurs. Et c’est bien dommage car vous risquez de passer à côté d’une opportunité. Sachez qu’un bien en vente, présenté vide, donne l’impression que les pièces sont plus petites que la réalité. En effet, la majorité des personnes ne parviennent pas à imaginer le volume des meubles que peut contenir une pièce. On ne s’en rend généralement pas compte mais une surface contient généralement bien plus de meubles que l’on pense. Et surtout n’oubliez pas qu’il y a toujours des travaux de rafraichissement à effectuer ; ne serait-ce que la peinture, voire la rénovation des pièces d’eau et de la cuisine.

Erreur n°4 : mal connaître le bien que vous achetez

Il est important de bien maîtriser la qualité du bien, l’atmosphère de la copropriété, les travaux des parties communes à venir, l’existence ou pas d’une procédure en cours, le type de voisinage dans le quartier. Pour ce faire, il faut parcourir dans le détail : les diagnostiques (Loi Carrez et résultat énergétique en autres) les 3 derniers P.V. d’AG, le règlement de copropriété, le relevé des charges de copropriété mensuelles, la taxe foncière… N’hésitez pas non plus à interroger la gardienne de l’immeuble s’il y en a une. Prenez aussi des renseignements auprès des voisins et des commerces de proximité.

Erreur n°5 : « louper une opportunité »

Attendre d’avoir tous les devis des entrepreneurs ou d’un architecte avant de faire une offre d’achat. Sachez qu’une offre d’achat permet de « bloquer » le bien en votre faveur. L’offre d’achat ne vous engage pas juridiquement alors qu’elle engage le vendeur à vous réserver le logement. Vous avez donc tout intérêt à faire votre offre (sans abuser avec des offres faites pour des biens qui ne vous intéressent pas vraiment !). Un fois l’offre faite, vous avez le temps de réfléchir et de faire venir des artisans pour qu’ils vous fournissent un devis précis de ce qui est faire en termes de rénovation, voire de restructuration. Sachez que si vous faîtes appel à un bon chasseur immobilier, celui-ci vous indiquera le montant approximatif des travaux à réaliser car il a une très bonne expérience en la matière. Il vous ouvrira aussi son carnet d’adresses quant aux entreprises de travaux de rénovation qu’il a pu juger lors de chantiers effectués par ses précédents clients.

Erreur n°6 : ne pas penser à la revente du bien

Un bien doit être « liquide ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Et bien il s’agit d’un bien qui possède toutes les qualités pour être revendu facilement. C’est-à-dire que le bien ne doit pas être trop atypique, ne pas disposer d’un plan exigu des pièces, ne pas se situer dans un quartier peu recherché ou au contraire trop premium qui ne facilitera pas une plus-value à terme.